CFM PRESENT LIST OF COPYRIGHT REFORM RECOMMENDATIONS IN THE HOUSE OF COMMONS
For Immediate Release Toronto, On June 5, 2018 – Earlier today, representatives of the Canadian Federation of Musicians (CFM) appeared before the Standing Committee on Industry, Science and Technology to outline recommendations for much needed amendments to the Copyright Act. The consultation follows a presentation made to the Heritage Committee on May 29th. In their statements Alan Willaert , Vice-President from Canada American Federation of Musicians of the United States and Canada and Eric Lefebvre of the Guilde Des Musiciens Et Musiciennes Du Québec (GMMQ – AFM/CFM Local 406) called on the committee to lay the foundation for regulatory and policy tools and provide the financial support needed to ensure that Canadian professional musicians thrive in the digital environment now and for the years ahead.
“Our government must respect the contributions of our creative communities, and the indelible mark that recording artists and professional musicians have made on our cultural identity,” said Mr. Willaert. “The amendments we strongly urge the committee to adopt would increase revenue streams to musicians, create sustainable employment and help to preserve arts and culture in our country”.
Among the list of recommendations, CFM identified changes to the definition of sound recording, eliminating the exemption for radio advertising, and expanding the definition of private copying to include new media devices to be its top priorities.
“Professional musicians are losing a significant part of their livelihood to streaming. Many can no longer support themselves solely through their music career and are living in poverty,” added Mr. Lefebvre. “Changes to the Copyright Act are critical to the long-term success of all content creators in this digital, globalized world”.
Singer-songwriter Damhnait Doyle, urges the committee to look at the issues on the table and make the amendments that will give the creative community the opportunity to make the choice to continue to be musicians in this country. “Throughout my 25 years as a long standing and proud member of Local 820 of the Musician’s union, I have only seen the standard of living decrease for those of us who have chosen to make this our profession”, said Ms. Doyle. “We are being hammered from every angle, from piracy to streaming, to being at the losing end of exemptions to broadcasters and losing our royalties for our work in film and TV because the definition of “sound recording” needing be redefined, while our American counterparts do get paid for their efforts. Meanwhile the cost of living is continually rising, and our middle class has been eviscerated”.
LISTE DE RECOMMANDATIONS DE LA FCM À LA CHAMBRE DES COMMUNES CONCERNANT LA RÉFORME DU DROIT D’AUTEUR
Pour diffusion immédiate – Toronto, le 5 juin 2018 – Plus tôt aujourd’hui, des représentants de la Fédération canadienne des musiciens (FCM) ont comparu devant le Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie de la Chambre des communes afin de formuler des recommandations quant aux modifications essentielles à apporter à la Loi sur le droit d’auteur. Cette consultation fait suite à la présentation ayant eu lieu le 29 mai dernier devant le Comité du patrimoine. Dans leurs exposés, Alan Willaert, vice-président pour le Canada de la Fédération américaine des musiciens des États-Unis et du Canada, et Éric Lefebvre de la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec (GMMQ – section locale 406 FAM/FCM) ont demandé au comité de préparer le terrain pour la mise en place de mécanismes de réglementation et d’intervention et de fournir le soutien financier nécessaire dans le but d’assurer la réussite, aujourd’hui et dans les années à venir, des musiciens professionnels du Canada dans l’environnement numérique actuel.
« Le gouvernement se doit de reconnaître la contribution des créateurs artistiques ainsi que l’empreinte indélébile qu’ont eue les artistes-interprètes et les musiciens professionnels sur notre identité culturelle », a déclaré M. Willaert. « Les modifications que nous demandons instamment au comité d’adopter permettront d’augmenter les sources de revenus pour les musiciens, de créer des emplois durables et d’aider à la préservation des arts et de la culture au pays. »
Dans sa liste de recommandations, la FCM a défini, en guise de priorités absolues, des changements à la définition d’enregistrement sonore, l’élimination des exemptions pour la publicité radiophonique et l’élargissement de la définition de copie privée afin d’y inclure les appareils relatifs aux nouveaux médias.
« Les musiciens professionnels perdent une partie importante de leurs revenus à cause du streaming. Beaucoup ne peuvent plus subvenir à leurs besoins uniquement grâce à leur carrière musicale et vivent dans la pauvreté », a ajouté M. Lefebvre. “Les changements à la Loi sur le droit d’auteur sont essentiels au succès à long terme de tous les créateurs de contenu dans ce monde numérique mondialisé”.
L’auteure-compositrice-interprète Damhnait Doyle exhorte le comité à prendre en considération les questions en jeu et à apporter les changements nécessaires afin de donner aux créateurs la possibilité de poursuivre leur carrière de musicien au pays. « Durant les 25 années où j’ai été une fière membre de la section locale 820 du syndicat des musiciens, j’ai pu constater de mes yeux une baisse constante du niveau de vie des personnes qui ont choisi de faire de la musique leur profession », a indiqué Mme Doyle. « Nous sommes frappés de tous les côtés, que ce soit le piratage, la diffusion en continu, les revenus perdus des musiciens à cause des exemptions accordées aux diffuseurs ou encore les pertes de droits d’auteur pour le travail dans des films et à la télévision en raison de la définition de ce qu’est un “enregistrement sonore” – définition qui doit être revue. Pendant ce temps, nos collègues aux États-Unis sont, eux, rémunérés pour leur travail. Il ne faut pas oublier aussi l’augmentation continuelle du coût de la vie, et le fait que la classe moyenne au pays est pour ainsi dire réduite à néant. »